patite attente et fin des tractations

Carter ne s'était assis, non pas a côté d'un tombe comme font les gens normaux pour "parler" aux morts, mais il s'était allongé sur une tombe d'un type qu'il ne connaissait absolument pas. Et il attendait monologuant sur ce qu'il pourrait dire a Christabel quand elle viendrait le trouver, si jamais elle venait.

Christabel entra joyeusement dans le cimetière. Comme tout cimetière qui se respecte, il était plein de tombes. Zillah salua un corbeau perché non loin de là, effleura une tombe de marbre et se mit à rechercher Carter. Chantonnant doucement une chanson, qui évoquait le fait improbable qu'il neigerait en Enfer, d'un groupe de Heavy Métal, elle fouiller le slieux. Puis, elle se figea à l'entente d'une voix. Elle s'approcha discrètement.

Carter était là, tranquillement étendu sur une tombe (quel manque de respect total !) à monologuer comme si de rien était. Elle fit glisser son sac à dos dans ses mains et, avant qu'il ne l'ait remarqué, le balança sur le ventre de Slade en guise de re-bonjour. Elle le récupéra et le remit sur son dos avant qu'il n'agisse contre elle. Pour désamorcer la colère qu'elle sentait poindre, elle lui sourit tristement et s'assit en face de sa tombe attitrée, lissant sa jupe par la même occasion et refermant son manteau sur son pull. Elle attendit patiement ses paroles.

Aïe !!! Qu'est-ce que ... ah c'est toi." Carter venait de prendre le sac sur le bide et voir Christabel qui souriait tristement.

Bon il avait prit une décision mais maintenant il allait devoir lui dire mais avant il avait une question "Le feu d'artifice était comment, je veux dire que je sais qu'il était bien mais il était bien bien, ou bien bof ???"

Donc maintenant on pouvait passer au chose sérieuse, "J'ai longuemment réfléchi à ta proposition et je penses que même si j'y perds un peu, faire de toi ce que je veux jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau peux être amusant." un sourire apparut sur ses lèvres. "Marché conclu ???"

- Le feu d'artifice était comment, je veux dire que je sais qu'il était bien, mais il était bien bien, ou bien bof ?

Elle sourit sournoisement.

- Il était bien bien. Je pense que ceux qui l'ont subi ne s'en remettront pas de suite. Ne t'inquiète pas pour les éventuels dommages que j'ai pu subir : j'ai largement de quoi compenser.

Il hocha légèrement la tête.

- J'ai longuement réfléchi à ta proposition et je pense que même si j'y perd un peu... commença-t-il.

Allons bon. Faire de moi - moi ! la Serdaigle la plus fière et orgueilleuse de la galaxie ! - l'esclave le plus dévoué pendant un jour et une nuit n'est pas suffisant ? Ah, ces Serpentards...

- ...faire de toi ce que je veux jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau peut être amusant.

Un sourire étira les lèvres de Carter, reflet de celui qui ourlait celles de Christabel.

- Marché conclu ???

Elle le fit patienter deux minutes entières, faisant semblant d'être plongée dans une intense réflexion que, elle le savait, il devinait feinte.

- Je dirai que oui, à la condition, bien sûr, que le balai soit entre mes mains avant et que je l'ai soigneusement caché sous mon lit, dans la Tour de Serdaigle, à l'abri d'éventuels voleurs.

Il hocha la tête, compréhensif. Elle se redressa et se pencha vers lui.

- A partir de cet instant, et de cet instant seulement, je serai pour toi le serviteur le plus dévoué et le plus loyal que tu puisses avoir dans toute ton existance.

Carter avait acquiescé plusieurs fois à ce que Christabel disait, il comprenait parfaitement les précautions qu'elle prenait, il aurait fait pareil. Puis lorsqu'elle eut fini il se leva de la tombe, lui serra la main, lui fit la bise et s'en alla.

Christabel le laissa partir sans faire le moindre mouvement. Lorsqu'il eut disparu de son champ de vision, elle s'allongea sur sa tombe et glissa ses bras sous son crâne. Le ciel défila lentement sous son regard. Un miaulement retentit près d'elle et son regard se tourna vers le petit chat famélique qui était venu se presser contre elle.

Son pelage noir était gras de crasse et ses côtes ressortaient. Christabel eut un pincement au coeur. Il était si jeune... Il mourrait, si elle ne faisait rien. Elle caressa doucement la têt pour le mettre en confiance et ouvrit son sac. Il s'y glissa sans rechigner. Elle l'y enferma et se leva, lissant sa courte jupe. Un sourire triste étira ses lèvres.

- Les jeux sont faits.

Elle s'en alla.