I. La magie de l'Antiquité

Dans un murmure peu audible, le professeur Binns pénétra dans la salle de classe vieille et poussiéreuse, Binns avait l'habitude d'y entrer en traversant les tableaux fixés au mur. Des notes à la craie s'estompèrent légèrement sur son passage. La silhouette de Binns glissa jusqu'à son meuble de bureau. Il s'agissait d'un vieux secrétaire fermé et recouvert d'une épaisse couche de poussière. Il y avait sur ce meuble plusieurs chandelles dont les coulées de cire touchaient presque le sol. Binns y posait toujours sa baguette usée et émaciée par le temps.

La salle de classe ressemblait fortement à une salle d'archives laissée à l'abandon, dans laquelle personne n'était entré depuis des dizaines et des dizaines d'années. La pièce avait une forme curieuse et un plafond haut recouvert de bois lustrée. Sur les murs se serraient étroitement de nombreuses armoires de bois remplies à l'excès de documents, de livres, de feuillets, de cartes et de lots d'objets se référant à l'Histoire des sorciers. Binns tirait parfois des étagères magiques d'entre deux armoires comme celles des pharmaciens moldus et offraient des espaces de rangement supplémentaires tout aussi débordants. Le tout était parfois assez désordonné et recouvert comme le reste de poussière. Un asthmatique n'aurait pu survivre une dizaine de minute dans la pièce.
Ce qui restait de mur au dessus des armoires étaient parcouru de portraits de sorciers ou de scènes à intérêt historique célèbre, tout aussi étroitement disposé pour ne laisser aucun espace libre.

Le professeur Binns se racla doucement la voix face aux élèves qu'il n'avait pas entendu le saluer. Il prit entre ses doigts sa longue baguette et l'agita en direction du tableau. Parmi des notes précédemment écrites dans tous le sens possible vint s'ajouter d'une écriture fine, penchée et soignée : "Origines connues de la magie : magie ancestrale et civilisations".

- Commençons par le commencement … Murmura Binns pour lui-même.

Le fantôme d'une voix encore plus basse, si bien qu'elle fut inaudible prononça une formule en direction de son secrétaire. Il y eut une légère détonation et le rideau de bois du meuble secrétaire du professeur d'Histoire se releva et avança dans un mécanisme ingénieux son plan de travail avec parchemins, livres, encre et plumes. Binns accorda enfin un regard vers sa classe d'élève au complet. Il plissa ses yeux ridés vers ses élèves pour tenter de mieux les apercevoir.

Le Professeur Binns de sa vue faible ne remarqua pas la première farce de Marcus Flint pour perturber la leçon, des bêtises s'alignaient sur le tableau. Au plus grand amusement des élèves. Binns se racla une nouvelle fois sa voix sèche et se tourna d'un air interrogatif vers les élèves qu'il avait du mal à discerner à travers ses lunettes.

S'il vous plait … Commença t-il sans voir à présent la brosse du tableau qui tournoyait de plus en plus vite au dessus de sa tête.

La brosse fini par tomber par terre et traversa toute la haute silhouette du professeur Binns, qui ne sentit rien et n'entendit pas la brosse tomber dans un bruit sec sur le plancher et provoquer un petit nuage de fumée blanche. Le professeur Binns resserra l'épais nœud blanc autour de cou et se mit à flotter dans les airs. Les longs pans de ses manches frottait de peu le sol.

Nous remontrons le long parcours de notre ère à partir de l'Antiquité pour remonter jusqu'à notre présent actuel. Il faut étudier avec précision les évènements et changements qui ont pu marqués ces nombreuses époques. Il marqua une pause. Page 232, chapitre 5 ... ligne 46. Précisa le professeur pour reporter les élèves aux pages de leur habituel manuel d'Histoire de la Magie.

Le professeur Binns prit un certain pour remarquer qu'on l'avait questionné. Sa silhouette transparente pivota un moment sur lui-même pour chercher du regard l'élève qui l'avait interrogé. Il rapprocha de ses yeux ses lunettes qui lui glissaient du nez.

"Que disiez-vous mon garçon ?"

Demanda t-il en se penchant sur un élève de Poufsouffle du deuxième rang, croyant qu'il s'agissait de Flint.

Le professeur Binns entendit une voix derrière son épaule et fit pivoter à nouveau sa silhouette gris perle. Il se redressa et parut un instant surpris des rangs supplémentaires qui occupait sa classe. Il s'avança d'un pas et questionna Flint d'un air étonné.

"Pourquoi vous-êtes levé, jeune homme ?"

L'élève de Serpentard avec une expression exaspérée répéta une troisième fois sa question, d'une voix un peu plus agacée cette fois. Binns comprit enfin la question du jeune homme, il hocha un instant de la tête en revenant vers le tableau avant d'adresser une réponse à Marcus Flint.

"J'apprécie votre impatience Mr … Mr … Flour ? S'interrogea Binns. Mais une chose à la fois si vous le voulez bien. Ce n'est pas le thème que nous aborderons aujourd'hui ... mais un peu plus tard. Concentrons nous sur l'Antiquité et l'origine de notre communauté. Par ailleurs, à propos des Dieux Grecs, je ne pense pas l'avoir mentionné dans mon introduction me semble t-il ?"

*Au fond de la salle, une jeune fille écoutait l'échange entre les deux hommes trouvant parfaitement exaspérante l'attitude du jeune homme de Serpentard. Elle le trouvait bien trop insolent pour avoir le droit de donner des leçons à un professeur de cet établissement. Elle prit donc la parole*

-Professeur, ne devrait-il pas y avoir une sanction pour des élèves qui critiquent ouvertement les méthodes de travail d'un enseignant? Le cours est fait, il n'a jamais été question d'autres choses que des dieux antiques ici.

*Elle avait parlé de façon qui semblait parfaitement neutre même si son intention était bien sûr de stopper ce dialogue qui ne menait à rien et de continuer le cours normal de la leçon du jour*

Carter écoutait, il trouvait Marcus assez interessant dans sa facon d'argumentait on sentait qu'il avait l'habitude de ce genre d'exercice, le louvoiement et le detournement de question, si il y avait un cours de ce genre sur que Flint aurais toujours les meilleurs note.

Puis soudain une eleve d'une autre maison Pouffsouffle ou Serdaigle il ne savait pas trop en tout cas pas de Serpentard se mit a se meler d'un débat qui ne la regardait pas et qui bien qu'elle y mettait le ton et les formes sous entendait qu'elle voulait que Flint soit chatier pour ce qu'il fesait actuellement, il se dit qu'il n'y avait rien qui l'empechait de venir au secours de son compagnon de chambrée.

"Professeur si une telle sanction existe, vaudrait-il mieux qu'elle soit appliquée a un eleve telle que Marcus Flint ici présent qui ne cherche somme toute qu'a approfondir ses connaissances, bien qu'avec hate, dans une matiere aussi interessante que la votre. Ou plutot a cette eleve-ci, il montra Riza, qui se permet de vous donner des leçons sur la façon dont vous devez tenir vos eleves en cours tout en essayant au passage d'attirer un chatiment sur un eleve qui a ses yeux n'a pour seul tort qu'etre de Serpentard. Et ce qu'elle prend pour de la critique n'est en fait qu'une soif de connaissance bien légitime envers les fondateurs de cette formidable école."

*La remarque d'un jeune homme de Serpentard fit rire intérieurement Riza. N'importe quel élève ayant parlé comme l'avait fait Flint à ce professeur aurait été jugé de la même façon. Elle ne faisait absolument aucune différence. Elle trouvait simplement que cette interruption était quelque peu farfelue étant donnée que ce n'était pas le sujet.*

-Je n'ai rien contre cette maison en particulier. Je dirais même que je l'apprécie, on se demande pourquoi j'ai été placée dans la maison où je suis actuellement. Mais là n'est pas la question. Je faisais simplement remarqué que ce n'était aucunement le sujet et qu'il fallait laisser poursuivre notre professeur dans son cours.

*Elle n'avait pas quitter le jeune homme pendant sa petite tirade et avait gardé un regard froid et dur qui la caractérisait. Puis elle regarda de nouveau ses livres en attendant une reprise normale des cours*

Le Professeur Binns ôta ses lunettes – ses yeux étaient étonnamment ridés et laissait voir de lourdes traces de fatigue – il les nettoya avec un pan de sa robe de sorcier. Binns hochait lentement de la tête en réponse à Marcus Flint.

" Ne précipitons pas les choses et surtout ne tombons pas dans les stéréotypes, jeune homme. "

Binns remit ses lunettes épaisses qui ne semblaient guère plus propre qu'auparavant et reprit d'un ton monocorde, tout en flottant de long en large.

"Dans le but d'éclaircir vos connaissances et d'élargir vos visions … nous partagerons une analyse de nos plus anciennes racines connues de notre monde et qui nous dévierons peut-être des connaissances populaires ou primaires … Tout ceci dans le but d'arriver à des résultats le plus concrets possible bien entendu … Mais comme nous l'a précédemment fait partagé Mr ... Mr … Peu importe! Nous nous intéresserons un moment à la civilisation grecque et ses richesses culturelles magiques … Mais nous ne nous limiterons pas seulement à celle-ci …"

Binns après s'être exprimé une bonne douzaine de minutes marqua (enfin) une pause. Il déroula progressivement avec des coups de baguette quelques cartes et illustrations d'époque animées qui recouvraient maintenant tous l'espace face aux élèves. On remarquait encore derrière ces panneaux la petite craie s'agiter nerveusement sur le tableau.
Binns fut pendant ce temps temporairement absent mentalement de son cours, quand sa faible audition le lui permit il intercepta un débat qui s'était lancé parmi les élèves. Binns n'avait naturellement rien saisi de leur parole, aussi argumentée aurait put-elles être et qu'elle le concernait activement. Binns facilement désorienté répondit en levant une main transparente eux.

"Pas de chuchotages s'il vous plait jeunes gens ! … Je vous prie de rester attentif !"

-Je n'ai rien contre cette maison en particulier. Je dirais même que je l'apprécie, on se demande pourquoi j'ai été placée dans la maison où je suis actuellement. Mais là n'est pas la question. Je faisais simplement remarqué que ce n'était aucunement le sujet et qu'il fallait laisser poursuivre notre professeur dans son cours.
"C'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on dit, toute facon et ce depuis le début, depuis la fondation meme de l'école les Serpentard ont été mis a l'écart par les autres maisons sous diverses raisons toute plus imvraissemblante les unes que les autres et tu perpétues cette tradition de l'exclusion Serpentardienne, ou -diste enfin bref."

"Pas de chuchotages s'il vous plait jeunes gens ! … Je vous prie de rester attentif !" On voyait que Binns suivait le discours politico-ideologique se déroulant sous ses yeux avec interet.
Puis en regardant attentivement cette Serdaigle il constata une chose elle ne l'aimait pas et elle le regardait avec un regard glacial, apte a faire baisser la temperature de la classe de plusieurs degré se dit Carter, °mais ne t'inquiete pas j'vais arrangé ca°

Il pointa sa baguette vers celle de Riza effectua un geste rapide et la baguette de Riza se retrouva dans la main gauche de sa propriétaire puis il se jeta en arriere renversant plusieurs éleve au passage en hurlant de sorte que meme Binns entendit:

"HAAAAAA, elle m'a lancé un sort !!! il se tenait le visage et était super convaincant, seul trois personnes avait vu que c'était une fausse attaque magique, Riza, Flint et lui meme, il faut que quelqu'un m'emmene a l'infirmerie !!! HAAAA"

Binns qui venait de reprendre ses explications fut soudain interrompu bruyamment. Cette interruption lui fit avoir un léger sursaut, ses lunettes avait bondit de son nez. Il se saisit et d'un air courroucé se tourna vers ses élèves qui s'agitaient et s'exclama.

"Mais par les poils d'Ulbert le Grincheux, bon sang que se passe t-il enfin?!" Et il ajouta en les regardant tous les sourcils froncés. "Je ne tolèrerais pas un tel comportement barbare dans ma classe!"

Une Gryffondor du premier rang lui précisa qu'une élève venait de lancer un sort sur un élève de Serpentard qui s'écriait dans des plaintes de plus en plus bruyantes. Binns regarda successivement les élèves concernés et s'en approcha, n'épargnant pas sur son passage à traverser quelques élèves qui eurent un frisson.

"Expliquez-vous tous les deux !"

En agitant nerveusement son index, sa voix devenue un peu plus ferme. Binns ne semblait pas être perturbé par les plaintes de l'élève de Serpentard.

Binns s'approchait et Carter lui continuait a se rouler par terre tout en se tenant le visage et en repetant
"Elle m'a lancé un sort, elle est folle, haaaa, elle est complétement tarée haaa, ca fait mal." Il profita que Binns ne le voyait pas pour sortir legerement sa baguette de son etui, astucieusement placé dans sa manche, pour se lancé un sort qui donnait l'impression que son visage avait était brulé, personne pas meme Flint qui pourtant était juste a coté de Carter n'avait vu cet auto-sortilege, comme ca si jamais il devait montrer son visage il ne se ferais pas griller (c'est le cas de le dire).

*C'était parfaitement déplorable de voir à quel points les Serpentard étaient capables de s'écarter eux-mêmes de la société. Son regard n'avait pas changé depuis le début, elle pourrait très bien être accusée. A vrai dire, cette accusation était fausse, elle n'allait donc pas protester contre cet élève semblant bien trop rancunier alors qu'aucune sanction n'eût été appliquée à son camarade. Elle se leva et s'adressa à l'enseignant.*

-Professeur, puis-je l'accompagner à l'infirmerie afin de me repentir de cette faute? Et pour preuve de bonne fois vous garderiez nos deux baguettes jusqu'à ce qu'on revienne les chercher.

*La première phrase était dite sur un ton un peu ironique. Mais la deuxième servait à se protéger des possibles attaques du jeune homme de Serpentard.*

Le professeur Binns, encore plus aveugle que les élèves ne remarqua pas la ruse du jeune Serpentard malhonnête. Ce dernier enleva temporairement les mains de son visage pour laisser découvrir avec stupéfaction des brûlures faites au second degré. Binns sursauta d'effroi.
Son temps de réflexion habituel semblait s'être réduit. Sa silhouette transparente s'était mise à vibrer. Il appela en bredouillant le préfet de la maison de cet élève. Marcus Flint intervint aussitôt. Le professeur Binns lui ordonna instamment de conduire cet élève au plus vite à l'infirmerie. Binns ne savait, magicalement parlant, comment résoudre les blessures de ce pauvre garçon. Il se tourna, visiblement courroucé vers la jeune fille qu'on montrait du doigt comme la responsable tandis que les deux élèves de Serpentard quittaient la salle en direction de l'infirmerie.

"Vous êtes, mademoiselle en t-très fâcheuse situation pour soumettre une quelc-c-conque suggestion!"

La voix de Binns semblait être un râle profond à moitié étouffé. Il lui coupa aussitôt la parole lorsqu'elle voulut lui répondre. Binns semblait ralenti dans sa prise de décision par cet évènement qui avait littéralement chamboulé le calme de sa classe et le déroulement de la leçon. En levant des bras tremblotants, Binns s'exclamait profondément indigné.

"Je n'ai jamais assisté à un tel comportement ostrogoth dans cette école depuis que je suis enseignant. Par nos ancêtres, non!" Binns la réprimandait sans pour autant la regarder, la voix de Binns continuait de siffler. "Juste ciel, quel manque d'éducation! Surtout en pleine leçon!!"

Binns éprouva de sérieuses difficultés pour retrouver son calme bousculé par la gravité de cette interruption. La silhouette fantomatique du professeur ne semblait pas s'être autant agitée depuis bien longtemps.

"Attendez vous à un juste châtiment, ma chère!"

*Riza se rassit comprenant parfaitement que ce professeur veuille lui infliger ce châtiment n'ayant rien démenti. Elle regarda les deux jeunes gens qui lui avaient apporté ces ennuis. Cela aurait été bien plus simple si ce Choixpeau ne l'avait pas amené dans la mauvaise maison. Elle s'adressa finalement au professeur.*

-Je tenais simplement à m'excuser pour une action dont il proclame que je suis la coupable, monsieur. Venez vérifier l'endroit où se trouve ma baguette et vous saurez que je n'aurais pu la sortir puisque vous l'auriez vu malgré tout.

*Elle se tut finalement se rappelant que cela ne ferait qu'engendrer une sanction supplémentaire, mais tant pis, il était trop tard pour faire machine arrière.*

Binns, véritablement offusqué, fronçait fortement ses petits yeux ridés sous ses sourcils presque disparus. La respiration du fantôme était devenue sifflante. La jeune fille regagna donc sa place, calmement et avec sang-froid. Binns revint à l'avant de la classe dans l'intention de reprendre son cours. Il n'entendit que très faiblement le discours de la jeune fille qui avait repris la parole. Il fit pivoter sa silhouette transparente pour lui faire face.

"Je m'entretiendrais avec vos directeurs de maisons à tous les deux. A la fin de ce cours."

Le professeur Binns ne tenait pas malgré les évènements à ce que la jeune Serdaigle manque la leçon, ce qui pouvait constituer en une première punition. Binns tourna la tête et remarqua que les deux élèves de Serpentard avaient déjà quitté la classe. Après un moment de doute, Binns s'adressa une nouvelle fois à la jeune fille accusée à tort.

"A ce propos, de quelle maison êtes-vous ?"

*Riza releva les yeux vers le professeur avec un regard qui en disait long sur ses pensées. Elle aurait préféré avoir la possibilité de parler avec ce jeune homme insolent plutôt que de recevoir une quelconque sanction de la part de ce professeur aveugle. Elle se contenta de répondre normalement au professeur.*

-Je suis de la maison Serdaigle.

*L'absence de l'appellation "professeur" parlait d'elle-même. Comment pouvait-elle seulement vouloir s'intégrer au monde si on lui en voulait autant? Elle replongea le nez dans ses livres attendant que le professeur relance son cours.*

Avec un peu de chance, le vieux professeur Binns se rappellera à la fin du cours qu'il devait discuter avec les professeurs Flitwick et Rogue et le pourquoi de cette discussion ... Il repositionna correctement ses lunettes sur son nez.

" Espérons qu'il n'y ait plus d'interruption à présent. Bien … Où en étions-nous s'il vous plait ?" Questionna Binns en se grattant le front comme pour stimuler sa mémoire.

" Ca ne fait rien! … Reprenons depuis le début ! Nous aurons ainsi les idées plus claires. "

Et le professeur Binns reprit en effet la leçon depuis le début, reprenant ses termes presque mot pour mot comme un enregistreur.

"Nous remontrons le long parcours de notre ère à partir de …"

Le calme de la classe s'agitait encore par quelques bavardages autour de l'évènement qui avait animé temporairement la classe d'Histoire de la Magie, peu habitué à ce genre d'évènement. Ces bavardages ne faisaient que déstabiliser Binns à chaque fois qu'il parvenait à les entendre. Sa voix avait reprit son rythme lent et monotone habituel.

I. La Magie Archaïque et les sorciers Antiques

1.1. Les premières manifestations

Les premières manifestations magiques reconnues par des êtres vivants remontent à l'Antiquité. On les dénombre parmi les plus grandes civilisations.

A cette époque, moldus et sorciers vivaient en parfaite symbiose. La magie des sorciers était au service des moldus, elle contribuait au bien-être quotidien de ces derniers. Les sorciers étaient pour la plupart reconnus, appréciés et estimés. Il existait une entente cordiale, aujourd'hui disparue.

On dénote parmi les grandes civilisations, des connaissances déjà extraordinaires de la Magie. Qui ne mérite pas son nom de Magie Archaïque. La magie perd ce nom avec le décret du Secret Magique qui interviendra plus tard.


La voix de Binns semblait chuter par moment dans son audibilité pour devenir un faible murmure. Comme si le vieux professeur s'endormait progressivement. Le ton de Binns manquait tellement de vie qu'on avait l'impression d'avoir donné la parole à un livre. Il était difficile aux élèves de rester attentif pour prendre le plus de note possible.

Désolé Professeur d'avoir mit autant de temps. Mais Madame Pomfresh a eu du mal pour soigner mon camarade.
Le pire c'est qu'il ne mentait pas !!! Carter avait eut la main un peu lourde et ne s'était pas loupé a certains endroits, il avait meme failli perdre un oeil, le con ... enfin bref maintenant il aurait une cicatrice au dessus de l'oeil droit qui lui barrait le sourcil, ca lui apprendra a pousser le réalisme de certains coups plus ou moins bas avec autant de précision et de conviction.

Il entra donc en s'appuyant legerement sur Marcus, puis il se redressa et alla s'assoir a sa place non s'en jeter un regard a Riza en lui souriant avec un air mesquin. Arrivé a sa place il remit ses livres en place ses parchemins et commença a reprendre des notes sur le cours non sans quelques grimaces de douleurs passagere étant donné qu'il "devrait attendre deux ou trois jours avant que la douleur due a la brulure ne s'estompe" dixit Mme Pomfresh.

Les deux élèves de Serpentard revinrent de l'infirmerie 45 minutes plus tard. Après avoir toqué sans obtenir de réponses ils entrèrent. Binns voletait dans les airs, de long en large, les pans de sa robe sombre touchaient presque le sol et semblait animé d'un vent très léger, sa tête aux cheveux clairs était levée au plafond récitant sur un rythme étroitement respecté son cours.

" … parmi lesquelles nous avons ressassé les plus vives traces de magie ancienne. Il est également possible que soit déjà présente durant l'Antiquité ce que nous appelons communément "La Vieille Magie". Cette forme de magie à la fois tout à fait primitive et pourtant complexe à saisir, et malgré tout puissante … "

A tour de rôle, les deux serpentards expliquèrent tous deux en quelques mots leur périple à l'infirmerie. Mais Binns continuait de parler dans le vide sans que le ton monocorde de sa voix en soit perturbé. Binns semblait s'être enfermé dans un état second tel qu'il était coupé totalement de l'assistance de ses élèves, si bien qu'un dragon aurait pu bondir dans la salle de classe dans un fracas effroyable que Binns ne le remarquerait pas plus qu'une vulgaire souris. Les élèves se mirent à chuchoter en direction des deux élèves qui avait animé le cours d'Histoire de la Magie. Binns suivant sa trajectoire de flottaison avec automatisme continuait ses leçons en abordant le point suivant.

1.2. Les sorciers des grandes civilisations ....

Binns prit son exemplaire d'Histoire de la Magie, l'originale signée de Madame Bathilda Tourdesac, un livre presque en lambeaux et informa à voix haute : " Chapitre IV ... page 29. "